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Les enfants, ces miroirs émotionnels : Et si le vrai travail commençait par vous ?


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Ah, la parentalité… ce grand terrain d’aventures où l’on se lance en pensant qu’aimer suffit, et où l’on se retrouve rapidement dépassé par des crises de larmes, des refus inexpliqués et des comportements qui nous poussent à bout. Combien de parents arrivent en consultation en me disant : “Mon enfant est hyperactif, il est ingérable, il a un problème de gestion des émotions, il ne m’écoute pas, il me colle, …”… alors qu’en réalité, ce n’est pas l’enfant qui a un problème, mais bien l’environnement dans lequel il évolue ?



Les enfants : de véritables éponges émotionnelles


Si votre enfant est stressé, colérique ou en retrait, posez-vous une question simple : Que vit-il au quotidien ? Nos petits ne sont pas juste des individus indépendants qui développent des comportements sortis de nulle part. Ils absorbent nos émotions, notre stress, nos tensions… et les expriment à leur manière.

C’est ce que Sam Dit Bien illustre parfaitement dans son livre “Ton enfant est hyperactif… ou pas !”. Il rappelle qu’un enfant qui a des “problèmes” est souvent un enfant qui reflète une disharmonie familiale, une incohérence éducative ou une émotion non exprimée par ses parents.


Prenons un exemple : une maman, débordée par la charge mentale, frustrée par son travail et agacée par son conjoint, consulte pour son fils de 5 ans qui fait des colères monumentales. “Il est ingérable, je ne comprends pas, il pique des crises pour tout et rien !” Après quelques échanges, elle réalise que ses propres colères rentrées explosent chez son fils, qui ne fait que jouer le rôle de haut-parleur émotionnel.




Un parent équilibré, un enfant apaisé


La vérité, c’est qu’un parent qui ne sait pas gérer ses émotions ne peut pas demander à son enfant de le faire. Imaginez un capitaine de bateau paniqué par la tempête, et qui hurle sur son équipage en leur demandant de rester calmes… incohérent, non ?

Le rôle d’un parent, c’est d’apprendre à se réguler pour transmettre, par l’exemple, ce qu’il attend de son enfant.

Cela signifie :

Apprendre à exprimer et canaliser ses propres émotions avant de demander à son enfant de maîtriser les siennes.

Revoir son propre mode de communication : parle-t-on à son enfant comme on aimerait qu’il nous parle ?

Se poser la question : Quelle ambiance règne à la maison ? Un foyer stressé ou en tension permanente ne peut pas produire des enfants sereins.




Un travail à faire sur soi avant de vouloir “corriger” son enfant


Plutôt que de vouloir immédiatement “régler” un enfant trop agité, trop renfermé ou trop en colère, il est essentiel de se regarder dans un miroir. C’est là que la kinésiologie peut être une aide précieuse. En identifiant les tensions et blocages émotionnels des parents, en mettant en lumière leurs propres blessures d’enfance, on leur permet d’assainir leur relation avec leur enfant.



Alors avant de vous demander “Comment calmer mon enfant ?”, demandez-vous “Comment me calmer moi-même ?”. Car la meilleure éducation ne passe pas par la parole, mais par l’exemple.



Et si vous commenciez par vous ? 

Vous vous reconnaissez dans cet article ?

Venez en parler et explorer ensemble ce qui peut être ajusté pour une parentalité plus apaisée et épanouie.

 
 
 

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